Ça y est, c’est le grand jour et surtout le grand départ en direction de Narbonne pour le GS Trophy France édition 2017 ! Au programme de ces 21 et 22 octobre ? Une centaine de participants à une aventure riche en émotions organisée par BMW Motorrad France.
Un cadre grandiose et une ambiance conviviale
À mon arrivée sur place le jeudi soir, le simple fait de voir ces routes donnant à la fois sur la mer, le ciel et la terre m’a fait chavirer… Perdue au milieu d’arbres et de montagnes, j’arrive enfin à trouver mon chemin.
24 épreuves possibles sur cette compétition amateur dont certaines au cœur du domaine du château de Lastours et d’autres à l’extérieur pouvant aller jusqu’à 30km de celui-ci, inutile de vous dire que le roadbook était obligatoire !
Le GS Trophy se veut amusant et convivial. Ouvert à tous, cet événement comporte 5 catégories : Par cylindrée (3 catégories différentes), les classiques et les femmes. Chaque épreuve rapporte des points mais aucune n’est obligatoire, ce qui permet vraiment à tous types de niveau de pouvoir s’essayer à ce GS Trophy. Pour la gagne ou pour le fun, on y trouve tous son compte.
Les premiers participants arrivent
Vendredi, 16h, arrivée des premiers participants et de leur team d’accompagnants.
Des GS de partout… R 1200 GS, F 800 GS et même Urban GS ! Noir, bleu et camouflage militaire… Il y en a pour tous les gouts.
Un petit tour au contrôle technique et les choses sérieuses peuvent vraiment commencer. Le sourire aux lèvres, les participants nous transmettent leur joie et leur envie de participer à cette compétition. Parmi eux, quelques femmes m’interpellent : elles ne sont pas nombreuses mais ce sont elles qui rassemblent le plus grand nombre : mécanos, fans, sponsors, accompagnants et simples curieux …
Sont-elles professionnelles ? Pour la plupart non, elles sont surtout là avec leur courage et leurs quelques heures d’enduro passées au Travel Park.
18h, place au briefing des épreuves et nous découvrons donc que certaines seront impressionnantes ! Et d’autres très drôles 🙂 Comme monter une tente au pied d’une éolienne (je vous laisse imaginer le vent) ou encore faire du kayak a plusieurs et devoir coordonner ses mouvements…
Rencontre avec Maud et Natacha, femmes de cœur et d’aventure
Deux femmes de caractère qu’on ne peut pas louper ! Leur rire communicatif, leur bonne humeur et leur envie de participer et de représenter les femmes… Leur histoire commence il y a quelques semaines avec la concession BMW Motorrad Azzurro. Deux femmes qui se lancent dans l’aventure du GS Trophy n’en ayant jamais fait… et pourtant, elles relèvent le challenge sans hésitation. Avec un stage de deux jours très court mais intense, elles sont plus que sûres d’une chose : elles donneront tout, même si elles remportent la dernière place.
C’est le jour J pour elles : quelques épreuves plus tard, elles reviennent épuisées mais contentes de l’avoir fait. Maud doit abandonner pour problème technique sur sa moto, mais fera tout de même les épreuves à pied. La rage de vaincre dans toute sa splendeur ! Natacha terminera 4ème sans avoir démérité ! Les deux premières chez les femmes avaient déjà une plus grande expérience …
En bref, une team féminine solidaire, joyeuse, et pleine d’envie qui nous a donné RDV en 2019 pour la prochaine édition.
ET MOI DANS TOUT ÇA ??
A force de rester plantée là… Eh bien oui, j’ai forcément eu envie d’essayer !
Mais tout d’abord, me voici partie en tant que passagère avec notre Thibaut, ZE photographe du week-end (j’en profite pour le remercier pour ses supers clichés qu’il me permet d’utiliser). Nous voici partis sur plusieurs épreuves du GS Trophy afin d’admirer les participants en pleine action mais surtout les paysages.
WOUAH. Une claque. Non seulement pour la vue incroyable au spot des éoliennes notamment, mais également pour les sensations procurées par cette moto qui semble vraiment passer partout.
Quelques heures plus tard, retour au point de départ et je suis plus que frustrée de ne pas avoir pu piloter… Ni une ni deux, j’emprunte une F 700 GS et je pars à mon tour !
En tant que pistarde, je dois avouer que cette pratique est diamétralement opposée avec ce dont j’ai l’habitude. Les tours de circuit et les genoux (presque) posés sur le bitume ont été remplacés par une position de conduite haute, des franchissements boueux, et un paysage à couper le souffle. En un mot, doit-on dire que ces pratiques sont complémentaires ?
Lors de mon arrivée au début de cette compétition, je me souviens avoir été dubitative : les motos ne me plaisent pas esthétiquement, et j’ai l’impression que l’adrénaline n’est pas à son rendez-vous. Mais je repars avec un avis différent, la preuve : j’ai presque envie de m’acheter une G 310 GS et de m’entraîner pour la prochaine session dans 2 ans !
Qui sait … Peut-être un jour ? To be continued…:)