Cette année encore, Ford Performance nous a convié à leur préparation des 24 Heures du Mans. Nous avons ainsi pu prendre la température au sein de l’écurie Américaine.
Chaque année, l’été arrive toujours avec un peu d’avance dans la Sarthe. Le défilé des camions de concurrents partent à l’assaut des 24 Heures du Mans. Nous sommes début Juin, à deux semaines de la Sainte-Course, mais la préparation bat déjà son plein et la journée test, désormais sacrée, est là pour nous le rappeler. Regards en coin, « bluff », « intox », tout le monde y va de son petit stratagème afin de pouvoir bien assaisonner son set-up sans trop en dévoiler.
Pour se mettre dans le bain nous nous installons dans le « nid » du Ford Chip Ganassi Racing Team dans laquelle est organisée une interview du pilote toulousain Olivier Pla, récent vainqueur des 6 heures de Spa avec sa Ford GT.
Celui-ci nous confie être tout à fait serein quant aux performances de la Ford GT, l’hiver ayant était riche en essais. L’équipe a pu peaufiner les réglages des montures afin d’en tirer le maximum sur la piste. Si les GT n’ont pas bénéficié d’évolutions majeures, le travail des ingénieurs aura été de concentrer leurs efforts autour du pneumatique Michelin pour rendre celui-ci le plus efficient possible. Pas bête quand on sait qu’il se trouve être le seul lien avec l’asphalte durant 24 heures de contraintes incessantes.
La préparation des pilotes a également été évoquée et, contrairement à ce que l’on pourrait penser, la course des 24 Heures du Mans n’est pas la plus éprouvante du World Endurance Championship…
« Au Mans la préparation physique est un facteur important, mais selon moi, pas plus que sur d’autres courses du championnat, nous pouvons nous reposer un peu dans les longues lignes droites contrairement à des circuits plus sollicitant pour le corps. » – Olivier Pla.
Les stands, lieu névralgique des 24 Heures du Mans
Direction les stands, véritable ruche, qui grouillent d’ingénieurs et de mécaniciens. Ces derniers sont au nombre de onze par voitures, mais quatre seulement peuvent agir sur la GT pendant le « pit-stop ». Nouvelle composante cette année, et non des moindres, le changement de pneumatiques est désormais autorisé par le règlement pendant le « refuelling ». Chaque seconde sauvée par les hommes de l’ombre représente alors 40 à 50 mètres sur la piste du Mans, l’organisation et l’efficacité du staff lors des arrêts sont donc primordiales, et bien des victoires se sont acquises grâce à une bonne gestion des ravitaillements.
Par deux fois, nous avons la chance de pouvoir assister à ces ravitaillements et de mesurer l’importance de chacun de ses acteurs. Rien n’est laissé au hasard et c’est souvent dans les plus petits détails que la différence est faite à l’heure de faire les comptes.
Ford met le paquet pour Le Mans !
Une fois encore, ce sont 4 Ford GT qui seront alignées pour ces 24 Heures du Mans 2018. Deux autos participent au WEC et les deux autres sont issues du championnat IMSA avec des pilotes chevronnés comme Andy Priaulx, Olivier Pla, Stephan Mucke, Sebastien Bourdais, Dirk Muller et leurs partenaires non moins talentueux.
À l’heure où vous lisez ces lignes, les GT restaient sur une journée-test plus que satisfaisante en trustant les avant-postes tout au long de la journée, avant de se faire dépasser juste avant que la nuit ne tombe. Encore beaucoup de travail sera accompli d’ici samedi 15:00, avec les essais libres mercredi et les qualifications de jeudi qui détermineront l’ordre de départ de tout ce petit monde.
Il est certain que, cette année, la bataille en GTE-PRO sera dantesque avec pas moins de 6 constructeurs et 17 voitures usines sur la grille. Une fois n’est pas coutume, il faudra bel et bien compter sur les FORD GT du Ford Chip Ganassi Racing Team pour tenter de franchir la ligne d’arrivée des 24 Heures du Mans 2018 en première position !
Nous aurons la chance de suivre l’épreuve de bout en bout, alors direction nos réseaux sociaux (Instagram et Twitter) pour vivre cette incroyable expérience avec nous !