Les voitures de James Bond, la classe ultime

S’il existait un seul homme pour représenter celui ayant le meilleur goût en matière de voitures, mais aussi en termes de classe et de style tout court, nul doute que l’espion anglais 007 serait celui-ci. Au fil d’une filmographie riche de vingt-cinq films, l’agent de Sa Majesté a toujours été vu au volant des bolides non seulement les plus rapides, mais aussi les plus racés et les plus prestigieux que la construction automobile aura jamais offert au monde. Voici un petit retour sur les plus marquants d’entre eux.

Tout d’abord, quelques mots sur la première d’entre elles, la Sunbeam Alpine Series II, qui fait son apparition en 1962, dans le premier James Bond, James Bond contre Dr. No. D’un bleu azur, elle est, comme la plupart de ses successeurs, d’origine anglaise. C’est dans le troisième James Bond, Goldfinger, qu’apparaîtra pour la première fois la marque automobile la plus emblématiquement liée à 007, Aston Martin. Dans ce film, c’est l’Aston Martin DB5 qui prend la lumière et deviendra une des icônes de l’espion, devenant par exemple le jouet miniature le plus vendu dans le monde en 1964, et elle refera son apparition dans de nombreuses autres productions jusqu’à être de nouveau utilisée dans Skyfall, en 2012.

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Les Diamants sont Eternels n’est peut-être pas le plus apprécié de tous les James Bond de Sean Connery, il n’offre pas moins une des scènes de poursuite automobile les plus réussies, avec l’espion au volant d’une Ford Mustang Mach 1 d’un rouge rutilant. Petite anecdote, en récompense pour faire piloter une Mustang par Bond, la compagnie Ford a proposé de fournir autant de voitures que nécessaire à l’équipe du film, et c’est pourquoi toutes les voitures détruites dans le long-métrage sont aussi des Ford.

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Dans L’Espion qui m’a aimée, ce sont surtout les multiples transformations de la voiture, une Lotus Esprit S1, qui auront marqué, puisqu’une fois tombée dans l’eau, celle-ci se transformera en un mini sous-marin capable de lancer des missiles hors de l’eau. En 1987, avec l’arrivée d’un nouvel acteur pour interpréter le héros, Timothy Dalton, après l’époque dorée de Roger Moore, c’est aussi l’arrivée d’une nouvelle voiture de légende dans Tuer n’est pas jouer, l’Aston Martin V8 Vantage Volante, et ce, 18 ans après la dernière apparition d’une auto de la marque anglaise. Puis quand Pierce Brosnan prendra le relais, ce sera le grand retour de l’Aston Martin DB5 dans GoldenEye. Mais GoldenEye marquera aussi le début de la domination dans les films James Bond de BMW, avec la BMW Z3. Puis suivront la BMW 750iL badges dans Demain ne meurt jamais, et la BMW Z8 dans Le Monde ne suffit pas.

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Puis arrivera la période moderne des James Bond et le casting de Daniel Craig. Derrière le choc initial de voir un James Bond blond, les fans seront tout de suite rassurés par le style de l’acteur et le chic des films. Et les voitures utilisées dans Casino Royale, Quantum of Solace, Skyfall et Spectre seront aussi à la hauteur. Ainsi, dans Casino Royale, outre le style vestimentaire parfait de l’espion lors de sa mémorable partie de poker, c’est aussi la première apparition de l’Aston Martin DBS V12. Avec ses gadgets minimaux et sa ligne épurée, c’est probablement dans ce film que James Bond a atteint le sommet de la classe automobile, avec en prime un nouveau retour de l’Aston Martin DB5. Depuis, plus aucune fausse note n’a été trouvée dans les films qui ont suivis et on attend déjà avec impatience le prochain opus, annoncé pour 2019, sans titre officiel, et surtout les bolides à 4 roues que le plus fameux des espions aura la chance de piloter.

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