Vous êtes plutôt diesel ou essence hybride ? Audi a trouvé comment contenter tous ses clients, en proposant les deux motorisations avec une puissance équivalente. Avec le nouveau SUV compact Q3, la firme allemande a l’ambition de devenir une nouvelle référence du secteur. Dans ce marché ultra-concurrentiel, il faut énormément de qualités pour se démarquer. Cette nouvelle Audi Q3 représente donc une nouvelle proposition dont l’ambition est de se démarquer en allant se positionner dans le haut du segment premium. Mais reste une question, essence ou diesel ?
L’essai en vidéo : Audi Q3 Sline Essence 150 ch vs Diesel 150 ch
A l’essai dans cette vidéo dédiée au nouvel Audi Q3 2026, deux motorisations thermiques s’affrontent, d’un côté le moteur essence 150 ch et de l’autre, une motorisation diesel de 150 ch qui fait encore de la résistance au catalogue de ce constructeur allemand.
Fiche technique Audi Q3 :
- Dimensions : Long 4,53m Larg 1,85 m Haut 1,60 m (1,56 m Sportback)
- Volume du coffre : 488 litres
- Poids : 1711kg (diesel) / 1646 kg (TFSI)
- Puissance : 150ch
- Motorisation diesel : 4 cylindres 2 litres, 150ch
- Motorisation TFSI : hybride (MHEV) 4 cylindres 1,5 litres, 150ch
- Boite de vitesses : Stronic automatique à 7 rapports
- Consommation constatée : en parcours mixte 7 litres/100km pour les deux versions
- Capacité du réservoir : 55 litres
Tarifs de l’Audi Q3 :
- A partir de 43 850€ (TFSI) et 45 950€ (TDI)
- Finitions Business Executive +3 500€
- Finition S-Line +3 500€ sur Business
- Sportback +2 500€
- Options :
- Peinture métal : 900€
- Jantes 19 pouces (sur S-Line) : 750€
- Toit panoramique : 1 500€
Un physique au charisme certain
Esthétiquement ce nouveau SUV ne manque pas de personnalité, ses lignes sont plus sculptées, un gros travail de design a été apporté. La face avant est agressive avec cette grosse calandre entourée de deux belles prises d’air. Certains diront que le plastique noir y est un peu trop omniprésent. Les feux Matrix-Led sont fins et ont une signature paramétrable, alliance de design et de technologie. Pour le profil deux choix sont proposés, soit un design typique de SUV, soit un design sportback (+2500€). A titre personnel ce sera la version SUV, qui lui confère une assise plus statutaire, et un confort à l’arrière plus important, surtout pour les grands. Les arches de roues sont bien marquées et abritent des jantes de 19 pouces. En option le chrome noir pourra remplacer le brillant, donnant soit un aspect sportif soit un aspect plus luxueux. A l’arrière place à la lumière, avec une grande ligne rouge et des feux led paramétrables également, la petite animation est du plus bel effet la nuit. Les anneaux Audi s’illuminent également, impossible de ne pas reconnaitre la voiture dans l’obscurité. Certes l’effet global est un peu bling bling, mais il met l’accent sur un des grands savoir-faire de la marque, la technologie lumineuse. Avec ses dimensions raisonnables (4,53mx1,86m) il se montre d’une taille très polyvalente, suffisamment grand pour accueillir la famille et suffisamment petit pour circuler facilement en ville.
A bord place à la techno
En ouvrant la porte on découvre un intérieur au design très contemporain, une sérieuse mise à jour d’Audi qui devenait nécessaire. Pas de luxe ostentatoire, mais de beaux matériaux bien assemblés. Les sièges, en finition S-Line, sont enveloppants et leurs réglages électriques permettent de trouver une position de conduite très confortable. Sous les yeux on découvre un volant a deux méplats, permettant de mieux voir l’instrumentation. Les touches sur le volant ne sont pas toutes tactiles mais un peu de relief aurait permis de les actionner sans les regarder. Les écrans sont regroupés dans une grande dalle incurvée orientée vers le poste de conduite. L’instrumentation est dans le désormais classique virtual cockpit de 11,9 pouces et l’info divertissement dans l’affichage central de 12,8 pouces. Une sérieuse mise à jour a également été apportée au système le rendant encore plus intuitif voir ludique. Grâce au téléchargement d’applications vous pourrez même chanter au karaoké ! Tout le système est paramétrable, avec une combinaison de couleurs et de fonds d’écrans disponibles.
Le plus perturbant seront les nouveaux commodos, du moins leur absence. Une grande réglette prend place de part en part derrière le volant, avec à chaque extrémité des boutons inclinables, une petite molette, des boutons poussoirs. A droite la gestion de la boite de vitesse automatique et à gauche les essuis glaces et clignotants. Le système déroute puis on s’habitue très vite pour finalement apprécier le système.
A l’arrière le confort est également de mise avec de belles places pour les passagers. Pour les bagages un coffre de 488 litres permettra d’emmener les bagages. A noter que grâce aux deux sièges coulissants indépendamment sur 13cm et à leurs dossiers inclinables, il sera possible d’augmenter substantiellement la capacité de chargement.
Au volant peu de sensation mais une belle efficacité
Les deux modèles essayés était équipés des suspensions adaptatives à deux valves, une option certes mais indispensable. Les différents modes de conduites proposés modifient la réponse de l’amortissement, ainsi en confort la voiture est souple, les aspérités de la route sont extrêmement bien filtrés. En mode sport la suspension se durcit mais surtout elle s’adapte aux contraintes, ainsi en virage la voiture n’a quasiment pas de roulis, un vrai plaisir de conduite. La motorisation diesel de 150ch se montre suffisante pour le quotidien et pour les longs trajets. Les montées en régime sont linéaires et la boite gère les passages de vitesses sans à-coups. Seul défaut de cette motorisation le son du moteur relativement présent dans l’habitacle, ce qui contraste avec l’ambiance zen générale. La version TFSI propose une hybridation légère, avec une puissance également de 150ch. A la conduite mon choix ira plutôt côté essence, en effet les reprises sont plus dynamiques car aidées par un petit moteur électrique. La version hybride se montre plus silencieuse aussi, plus dans l’esprit général de la voiture. Côté consommations, les deux versions oscilleront entre 6 et 7 litres, en parcours mixtes.
Place à la modernité et au prémium
Avec ce nouvel Audi Q3, une évidence s’impose, une page se tourne. Celle qui a fait les heures de gloire de la marque aux anneaux se voit rattrapée et dépassée, je parle de la motorisation diesel. Certes le TDI 150 est sobre et agréable, mais le TFSI fait à minima la même chose, avec un agrément de conduite supérieur. Si on compare les prix, là encore, avantage à l’essence, à partir de 43850€ soit 1900€ de moins que le diesel. Les malus seront équivalents, y compris ceux au poids car l’Audi est légère, 1700kg. Alors le plus compliqué à l’heure du choix sera certainement de tourner la page pour certains, et d’aller commander un SUV hybride, car en étant pragmatique il sera le meilleur Q3 des deux.
J’ai aimé :
- Modernité intérieure
- Personnalité extérieur
- Positionnement prix raisonnable
J’ai moins aimé :
- Diesel bruyant
- Motorisations juste suffisantes








