Celle qui ne devait rester qu’une étude de style sera finalement dans vos concessions début 2026. Par la volonté d’une équipe en seulement deux ans, Renault a mis au point la nouvelle Twingo. Basée sur une plateforme électrique, elle reprend tous les codes qui ont fait le succès de son ancêtre thermique, la Twingo 1. Depuis R5, Renault titille nos souvenirs pour leur ligne de voitures électriques, cette nouvelle Twingo saura t’elle convaincre ? Le premier argument fera mouche pour une voiture électrique, son prix annoncé sous la barre des 20 000 € (aides non incluses).
En vidéo : Nouvelle Renault TWINGO 2026 E-tech : 100% électrique
Découverte de cette nouvelle petite citadine 100 électrique, pour moins de 20 000€ en entrée de gamme, jantes tôle et une autonomie annoncée de 263 km pour un prix réduit, la nouvelle Twingo 2026 sera-t-elle un vrai succès ?
Fiche technique de La nouvelle RENAULT TWINGO :
- Longueur : 3,79 m
- Empattement : 2,49 m
- Poids : 1200 kg
- Coffre : 360 litres
- Motorisation : électrique 82 ch
- Batterie : 27,5 kWh
- Charge : AC 6,6 à 11 kWh, DC en option 50kWh
- Tarif estimé : à partir de 20 000 €
Petite grenouille avec de beaux yeux
Première impression flagrante, cette nouvelle Twingo est indubitablement une évocation de son ainée sortie en 1992. Sa face avant est joviale, les feux en forme d’arche et sa calandre souriante lui donne une sacrée personnalité. Si on se rapproche un peu, on remarquera le rappel de carrosserie au centre des phares (LED). Sur la calandre, le mot Twingo reprend la police de caractères spécialement crée pour ce modèle. Les plus nostalgiques auront remarqué les 3 fausses grilles d’aération distinctive du modèle. Ici, ce ne sont que des décorations dont la partie centrale cache le bouchon de remplissage du lave-glace.
Cette génération prend un peu de volume, avec sa longueur de 3,79m, elle reste une citadine mais en version +. Les roues sont rejetées aux quatre coins de l’auto, gage de maniabilité et d’espace intérieur optimisé. Le côté de la voiture est monocorps, avec quatre portes. La partie arrière reprend la signature de lumineuse de l’avant avec deux feux en forme d’arche surmontés de petites oreilles destinées à l’aérodynamisme.
Citadine, à partager à quatre
Autant l’extérieur est mignon et plein de charme, autant l’intérieur est moins sympathique. Les habillages de portières sont noirs en plastique. Quelques touches de couleurs assorties à la carrosserie égayent tout de même l’ensemble et les moquettes reprennent le lettrage en couleur. La planche de bord est massive et plutôt haute, il faudra attendre les essais dynamiques pour évaluer le sentiment au volant. Deux écrans led de 7 et 10 pouces rassembles les informations de conduite et l’info divertissement. Un travail de design a également été réalisé sur l’interface avec la présence des formes oblongues ou rectangles arrondis. Petit rappel au passé, le bouton ‘warning’ en forme de grosse fraise tagada !
L’espace à l’avant est très bon, et permet à deux adultes de s’installer confortablement. A l’arrière, l’accès à bord est plus difficile pour les grand gabarits. Heureusement, les sièges sont montés sur rails et peuvent s’avancer ou se reculer individuellement sur 17cm. Ainsi, un adulte pourra prendre place, même si au delà d’1m80 la tête frottera un peu le plafond. Côté coffre, les 360 litres seront amputés de 100 litres une fois les sièges arrières reculés. Un petit compartiment de 50 litres sous le plancher permettra de ranger les câbles de recharge.
Une électrique qui fait sens
La plateforme Amper Small embarque une batterie de 27,5 kWh, la motorisation électrique développe 82 ch, une puissance qui, sur le papier, semble tout à fait suffisante pour une citadine de 1 200 kg. L’autonomie annoncée semble suffisante considérant que ce type de voiture parcourt en moyenne 35 km par jour. La charge de base AC à 6,6 kW permet une recharge (10 à 100%) en 4h15. En option, une charge rapide DC permettra d’accepter une puissance de 55 kW, le 10 à 80% sera effectué en 30 minutes, de quoi envisager des trajets plus longs pour les vacances. Technologiquement très complète, la Twingo proposera 24 aides à la conduite et l’assistance au parking.
De beaux atouts, mais cela suffira t’il ?
La naissance rapide de cette Renault, deux ans entre le concept car et la version de série, annonce un peu de couleur sur nos routes. Les 4 couleurs de lancement, vert, jaune, rouge et noir, vont certainement pimenter un peu la grisaille de nos villes. Au delà de l’esthétique attrayant, c’est une proposition séduisante. Certes beaucoup regretteront qu’il n’y ait pas de version thermique, mais pour ce type de voiture, souvent secondaire, l’électrique fait sens. Si l’agrément de conduite est à la hauteur de sa grande sœur R5, Renault pourra miser sur un fort succès commerciale. Nul doute que la petite bouille de la Twingo va séduire un large public, d’autant plus si le tarif ne dépasse pas la barre symbolique des 20 000 €. Cette petite grenouille devra désormais être essayée, et nous serons derrière le volant pour livrer nos premières impressions.
On se donne rendez-vous dans quelques mois pour confirmer le coup de cœur !








